| Résumé: |
Depuis le petit âge glaciaire (1350 à 1850 environ), le climat de nos régions se réchauffe. En altitude, la conséquence première de ce réchauffement est le retrait des glaciers ainsi que la fonte des pergélisols alpins. La transformation de cette glace en eau provoque des fluages, des tassements et des laves torrentielles. De nombreuses constructions de haute montagne sont confrontées au phénomène du pergélisol. Afin de trouver des solutions techniques adaptées au pergélisol des montagnes, de nombreuses études sont menées dans ce domaine. Le but principal de ces recherches est de mieux décrire et de mieux comprendre la répartition du pergélisol.
Le but de ce travail de mémoire est de mettre en évidence l'influence des paramètres climatiques tels que la température de l'air, la température de la neige et les précipitations sur la température du sol dans une région périglaciaire. En effet, ces paramètres sont des grandeurs objectives mesurables dont on sait qu'elles agissent directement sur la répartition du pergélisol et son évolution.
Pour mener à bien cette étude, dix mini-loggers (appareils électroniques de mesure automatique de la température) ont été posés par l'IGUL dans les deux régions d'études et ont été programmés pour enregistrer les températures du sol toutes les heures et ceci pendant 300 jours. Des données météorologiques sur les hauteurs de neige, la température de l'air et de la neige pour les deux sites ont été transmises par l'Institut Fédéral Pour l'Etude de la Neige et des Avalanches.
Ces données météorologiques sont mises en relation avec la température du sol et ceci sous forme de graphiques.
Les données météorologiques ont révélé qu'il fait plus froid et qu'il y a davantage de précipitations aux Diablerets qu'à Tortin. Malheureusement, la comparaison de ces résultats avec la température du sol ne permet pas de mettre en évidence l'impact du climat sur la répartition spatiale du pergélisol. L'analyse faite dans le cadre de ce travail est trop ponctuelle pour répondre à cette question. Pour détecter une évolution significative, il faudra répéter ces analyses encore pendant plusieurs années.
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