Résumé: |
Schématiquement, ce travail de mémoire se présente sous la forme d'un entonnoir. L'idée est la suivante: partir du très général (l'espace bâti et la ville), passer par le général (l'espace public), puis par le particulier (la place publique et l'exemple de place de la Planta à Sion), afin de revenir au général (l'espace public) dans les conclusions et perspectives.
Nous pensons, comme M. Bassand, que les espaces publics urbains sont des espaces stratégiques de la métropole. Ils forment un réseau qui participe activement à sa cohésion sociale et qui constitue une des épines dorsales métropolitaines. Les observation actuelles laissent cependant à penser que les espaces publics ne sont plus ressentis comme des biens communs et n'agissent plus comme des lieux de socialisation privilégiés. Cette situation est avant tout due au fait qu'ils ne répondent plus aujourd'hui aux besoins et aux attentes des citoyens.
Pour illustrer nos propos, nous avons choisi de nous pencher sur les interrelations existant entre l'espace public d'une ville et les habitants de cette dernière. Notre choix s'est porté sur la place de la Planta à Sion. Une enquête de terrain détaillée nous a permis de conclure avec certitude que si l'aménagement actuel est aussi mal perçu et mal vécu, c'est parce qu'il est en inadéquation totale avec les attentes des Sédunois. Les raisons de cet échec tiennent en grande partie à l'absence de vision des différentes parties impliquées dans le projet ainsi qu'à leur incapacité à trouver une solution cohérente qu'un modèle eût pu suggérer.
En nous basant sur notre étude de cas, nous émettons en conclusion quelques brèves idées quant à l'aménagement futur des espaces publics, afin que ces derniers restent attractifs et qu'ils puissent continuer à jouer leur rôle, essentiel, d'épine dorsale métropolitaine. |