Résumé: |
Actuellement dans le monde, près de cinquante millions de joueurs s'adonnent régulièrement au golf. Le golf se retrouve ainsi au troisième rang des activités sportives les plus pratiquées après le volley-ball et le football.
Les promoteurs, conscients de ce potentiel, estiment que la construction de nouveaux terrains de jeu représente un atout touristique important pour l'économie. En effet, des études le montrent, le potentiel touristique du golf est sous-exploité et semble être une opportunité économique intéressante.
L'aspect économico-touristique ne suffit cependant pas à se lancer dans la construction de nouveaux terrains. C'est ce que pensent les associations écologiques qui, en Suisse et particulièrement en Valais, lutent avec acharnement pour éviter la progression de cette activité « dévoreuse d'espace ». En effet, tous les acteurs, qu'ils soient promoteurs, écologistes ou même agriculteurs, ont des intérêts divergents quant à la valorisation de cet espace. Il n'est dès lors pas surprenant que les diverses forces en présence puissent interpréter une même réalité de façon diamétralement opposée.
Les cas étudiés nous montrent cependant qu'il existe, à certaines conditions, la possibilité de concilier les aspects économiques et écologiques lors de la construction de telles installations. En premier lieu, des concessions mutuelles permettent d'éviter de nombreuses oppositions et de prendre en compte les intérêts des divers acteurs. Mais la seule coopération ne suffit pas : le choix du site revêt également une importance considérable. Si le site d'implantation est choisi de façon judicieuse, et qu'il ne représente pas un grand intérêt au niveau de la biodiversité, la construction peut alors s'avérer positive et mêler dans un même projet l'économie et l'écologie. |