Résumé: |
Le rôle du cheval dans la société n'est plus le même. Après avoir travaillé au service de l'homme, le cheval partage essentiellement son temps libre. Un rapport sentimental unit le cavalier et sa monture. La première partie de mon travail vise à placer l'équitation dans un cadre théorique et général. Après avoir retracé l'évolution du rôle du cheval, il s'agit de considérer les concepts généraux de loisirs et de nature. En effet l'équitation, en tant que loisir de plein air, cherche à bénéficier de la nature. Il en résulte différents conflits et revendications que j'ai décidé d'observer au niveau de l'agglomération lausannoise.
C'est ainsi que, dans un deuxième temps, mon travail s'intéresse aux principaux acteurs, à savoir les forestiers, les agriculteurs et les cavaliers. De nombreux interviews, enquêtes et entretiens m'ont permis de décrire et de comprendre les différentes parties. A leur manière, toutes se sentent victimes. Les forestiers se plaignent de dégâts à l'environnement ; les agriculteurs mentionnent principalement le non-respect de certains cavaliers et enfin les cavaliers se sentent victimes des interdictions et du mépris de bien des agriculteurs. Alors que nombreux sont les forestiers à vouloir limiter et réglementer l'équitation en forêt, les cavaliers craignent avant tout de perdre leur liberté.
Ceci m'amène, dans la dernière partie de mon travail, à m'intéresser aux différentes solutions. Est-il possible de satisfaire les différents acteurs tout en minimisant les dégâts sur l'environnement ? Il existe différentes stratégies et actions, certaines favorisant la protection de l'environnement, d'autres favorisant la pratique de l'équitation. Si chaque région a ses propres solutions, il n'en reste pas moins qu'un grand effort doit être réalisé en matière de sensibilisation et de communication entre les différents acteurs. |