La production de neige artificielle s’est fortement développées au cours des dernières années dans les Alpes. Cette production nécessite l’utilisation d’un volume d’eau important, souvent pompé dans les réserves d’eau potable de la station, les rivières, les nappes phréatiques ou bien dans les réserves collinaires, elles-mêmes alimentées par captage des eaux de ruissellement. Le but de la recherche est de mesurer l’impact de la neige artificielle sur la ressource en eau d’un bassin versant de moyenne montagne. L’étude est menée sur les 20 dernières années au travers d’une comparaison de la gestion, de la distribution de la ressource et de la production de neige pour deux stations frontalières situées dans le massif du Chablais : Avoriaz en France et Champéry en Suisse. La méthodologie est fondée sur une approche hydrologique et la recherche s’articule autour de 3 axes : 1) Identifier les modes de production de neige, de gestion et de partage de la ressource en eau au sein de la station et les différentes réglementations auxquelles se soumettent les acteurs présents ; 2) Définir le poids de l’utilisation de neige artificielle sur la ressource en eau et le partage de cette ressource entre les différents utilisateurs (eau potable, activités touristiques, neige artificielle) ; 3) Mettre en évidence des modifications éventuelles des régimes hydrologiques et de l’hydrosystème dans son ensemble liées à la fabrication de neige.

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