IGD

Institut de géographie et durabilité de l'Université de Lausanne
Projets de recherche


Nouvelle recherche


NaVille - les Natures de la Ville

Domaines de recherche Mondes urbains
Urbanisme durable et projet urbain
Mot-clefs Rapport ville-nature
Financement La recherche est financée par le Fonds National Suisse pour la Recherche Scientifique (FNS)
Durée Septembre 2011 - août 2014
Site Web
Chercheuses / Chercheurs Ruegg Jean (Principal·e requérant·e du projet) [web] [email]
Salomon Cavin Joëlle (Principal·e requérant·e du projet) [web] [email]

NaVille – les Natures de la Ville vise à éclairer les nouvelles façons de penser la spatialité urbaine par la nature, soit de comprendre la renégociation du couple ville-nature dans les représentations et pratiques territoriales contemporaines. Il se base sur deux postulats : • La nature fait ville : la nature, pensée en termes dynamiques et motiles, transgresse les catégories spatiales et aspatiales habituelles devenues incertaines, et nous fait repenser ce qu’est la ville et l’urbain. • La ville fait nature : la manière contemporaine de penser la ville en tant qu’objet géographique spatialisé construit, légitime et institutionnalise ce qu’est la nature. Ces deux postulats s’organisent autour de questions qui orientent les deux thèses qui constituent l’ossature de ce projet : • En quoi l’incertitude des catégories déstabilise-t-elle ce qu’est la ville ? A travers l’étude des pratiques contemporaines de production et de gestion de la nature en ville, il s’agit de s’interroger sur les manières dont les pratiques modifient la définition même de la ville, à travers la déstabilisation des catégories usuelles (sauvage/domestique, flux/contrôle, indigène/exotique, ville/campagne…). • En quoi les défenseurs de la nature fondent-ils de nouvelles pratiques urbaines ? Il s’agit d’aborder la ville du point de vue de la nature, représentée par les associations de protection de la nature, ces nouveaux acteurs qui sont « entrés en ville », et d’étudier les stratégies urbaines qu’ils proposent, en se concentrant plus particulièrement sur le cas du World Wildlife Fund (WWF).