Mémoires de la Faculté des Géosciences et de l'Environnement

Cote: 1014
Auteur: MICHEL Céline
Année: Juin 2016
Titre: Corridors biologiques et structures paysagères : état des lieux et propositions de mesures de conservation pour le district de la Veveyse (FR)
Sous la direction de: Prof. Emmanuel Reynard et Prof. Jean Ruegg
Type: Mémoire de master en géographie
Pages: 156
Complément: 36 pages d'annexes paginées (cartes, tableaux, schémas, images)
Fichier PDF: PDF  Mémoire [69 Mo]
Mots-clés: Corridor biologique / corridor à faune / structure paysagère / nature et paysage / recommandations / communes
Résumé: Nos paysages sont le fruit de la combinaison de facteurs naturels (biologie, climat, géolo- gie, etc.) et humains (agriculture, urbanisation, transports, perceptions, etc.), et forment une ossature appelée «structure paysagère». Une partie de cette structure, constituée d’éléments de connexion reliant les différents habitats entre eux, est utilisée par la faune comme corridors de déplacement. Ces corridors, qui permettent ainsi aux êtres vivants de remplir leurs besoins biologiques de base (nourriture, reproduction et brassage génétique, migration, etc.), sont généralement appelés «corridors à faune» ou «corridors biologiques ». Dans ce travail, une étude cartographique de l’évolution du paysage entre 1890 et 2008, mais également une approche légale, historique et économique, ont permis de documenter et d’expliquer la disparition lente mais généralisée des corridors dans le district de la Veveyse (Fribourg, Suisse). Puis, une cartographie des acteurs en présence, ainsi que leur(s) rôle(s) et influence(s) respectif(s), ont permis de mettre en lumière le fonctionnement et les différents jeux d’acteurs qui concernent ces corridors biologiques. Ainsi, et si la disparition des structures est principalement le fait de la fragmentation du paysage par l’extension du bâti et des infrastructures (aménagement du territoire), c’est également le résultat du mélange d’autres facteurs (agriculture, choix sociétaux, perception de la nature et du paysage, etc.) qui a conduit à la situation actuelle. Cette étude conclut donc sur des recommandations de gestion paysagère avec impacts écologiques bénéfiques, principalement destinées aux communes ainsi qu’au grand public (y compris les propriétaires).