Mémoires de la Faculté des Géosciences et de l'Environnement

Cote: 813
Auteur: THENTZ Clara
Année: Août 2011
Titre: La nature en ville comme élément de requalification des espaces publics et de création de lien social: L'exemple du plantage de l'Avenue Victor-Ruffy à Lausanne
Sous la direction de: Prof. Antonio Da Cunha
Type: Mémoire de master en géographie
Pages: 88
Complément: 8 pages d'annexes paginées
Fichier PDF: PDF  Mémoire [14 Mo]
Mots-clés: Nature en ville / requalification / espaces publics / lien social / plantage / Lausanne / étalement urbain / densification / qualité / rencontres / interactions
Résumé: Dans un contexte général d’étalement urbain, avec des effets négatifs sur l’Homme, l’environnement et l’économie, une des solutions prônée par le développement urbain durable est celle de la densification de la ville. La densification passe par la reconstruction de la ville sur la ville, en plaçant au centre des actions entreprises, la variable de qualité. La densification de qualité est possible par la réalisation d’espaces publics agréables pour la population par exemple, favorisant les rencontres et intégrant la nature. Il s’agit de procéder à la requalification des espaces publics, qui peut se faire par l’intégration de nature et qui permet d’offrir en ville, à la population, des espaces verts de qualité. Ces espaces nouvellement aménagés permettent de limiter les départs de population vers les zones péri-urbaines et, ainsi, l’étalement urbain qui en résulte. Partant de ce constat, ce travail tente de comprendre dans quelles mesures la nature en ville permet bel et bien une requalification des espaces publics, et quels aménagements sont les plus appropriés pour offrir une nature de qualité à la population. Cette étude a comme objet les plantages de la ville de Lausanne, petits jardins potagers partagés au sein des quartiers denses de la ville. Un seul des huit plantages déjà réalisés a été étudié, il s’agit de celui de l’Avenue Victor-Ruffy. Cet espace a fait l’objet d’un travail de terrain, sous la forme d’entretiens réalisés avec les habitants du quartier et les jardiniers du plantage. Le but de ces entretiens était de comprendre si cet espace avait permis de redonner de la qualité au quartier dans lequel il se situe et si par conséquent il contribuait à limiter l’étalement urbain. En parallèle, la dimension sociale de ces espaces a également été étudiée. Effectivement, dans un contexte social de multiplication des liens faibles au détriment des liens forts, il s’agissait de comprendre si ces espaces sont créateurs de lien social, et si oui, quelle forme de liens y est développée.