Mémoires de la Faculté des Géosciences et de l'Environnement

Cote: 826
Auteur: DELUIGI Nicola
Année: Janvier 2012
Titre: Modélisation de la répartition du pergélisol alpin à l'aide de l'apprentissage automatique
Sous la direction de: Dr Christophe Lambiel
Type: Mémoire de master en géographie
Pages: 138
Complément: 4 pages d'annexes paginées (textes et graphiques) et carte en format A3 de la «Répartition potentielle du pergélisol alpin».
Fichier PDF: PDF  Mémoire [14 Mo]
Mots-clés: Géomorphologie / Pergélisol / Eboulis / Modélisation / Formations sédimentaires / Glacier rocheux
Résumé: La plupart des modèles de distribution spatiale du pergélisol alpin existants montrent généralement une corrélation entre l’occurrence de pergélisol et l’augmentation de l’altitude (KELLER & HOELZLE, 1996; OFEV, 2005). Ce constat s’avère valide à l'échelle régionale. Cependant, à une échelle géographique plus locale, ils ne permettent pas de refléter la très forte discontinuité spatiale du pergélisol de montagne, comme par exemple le fait que le pergélisol soit généralement présent uniquement dans la moitié inférieure d'un éboulis (LAMBIEL & PIERACCI, 2008). Cette recherche se propose d’établir un nouveau modèle empirico-statistique de la répartition du pergélisol dans les formations superficielles (éboulis, glaciers rocheux, dépôts morainiques), en tenant compte des dernières connaissances acquises sur le terrain. L'objectif est d'établir un modèle qui soit le plus fiable possible à l'échelle locale. La modélisation a été établie à partir de variables caractérisant la région Mont Fort - Mont Gelé (Verbier-Nendaz, VS) et testée sur la feuille 1:25'000 Rosablanche. Les variables utilisées sont l’altitude, la température moyenne annuelle de l’air, la radiation solaire directe, l’exposition, les glaciers, les marges proglaciaires, les glaciers rocheux, les éboulis ou encore les surfaces végétales. Ces dernières ont été tirées de manipulations du MNT25 et de la couche de surfaces primaires de Swisstopo. Le jeu de données a été complété par des mesures empiriques récoltées au cours des dernières années par l’Institut de Géographie de l'Université de Lausanne (IGUL). La modélisation a été effectuée en utilisant des séparateurs à vaste marge (Support Vector Machines – SVM) (KANEVSKI ET AL., 2009). Cette méthode se base sur un ensemble de techniques d’apprentissage supervisé, permettant de résoudre des problèmes de discrimination non-linéaire. La limite inférieure du pergélisol pour les parois rocheuses a été ajoutée au modèle dans un deuxième temps.