| Résumé: |
Les versants des reliefs alpins sont soumis à différents phénomènes de mouvements de masse qui participent tous au transfert sédimentaire. Parmi ceux-ci, les processus de solifluxion sont très répandus, même si les taux de transfert sont faibles en comparaison avec des phénomènes comme les laves torrentielles ou les glaciers rocheux. Pourtant, l’étude de ce processus dans les environnements alpins est encore marginale, et il règne une certaine confusion autour du terme solifluxion et des formes qui y sont associées.
Dans ce travail, une partie théorique retrace l’évolution des études dans ce domaine dans le but de clarifier la situation autour de la définition du terme solifluxion, mais aussi de celui de gélifluxion qui est souvent utilisé dans le domaine périglaciaire alpin.
Ce travail a été réalisé dans le Valais central, entre les vallées d’Ormont et d’Anniviers dans des contextes géologiques, topographies et climatiques variables. Les observations effectuées ont permis la réalisation d’une typologie morphologique des processus de solifluxion qui facilite la distinction entre les différentes formes associées à ce processus dans les environnements alpins. Ce travail traite également du processus de solifluxion, et de l’influence de différents paramètres tels que l’exposition, la pente, la couverture végétale, l’apport en eau, ou encore du pergélisol sur la morphologie des formes observées. Il s’ensuit une discussion sur les liens qui peuvent être établis entre les observations réalisées et l’influence des paramètres environnementaux sur le processus et sa morphologie. La question du positionnement de la solifluxion dans les géosystèmes alpins, et plus particulièrement son influence sur le transfert sédimentaire y est discutée, tout comme la répartition spatiale et l’évolution temporelle de la dynamique solifluante.
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Mémoire [26 Mo]