Résumé: |
Le banc public est un objet qui participe à la quotidienneté urbaine.
Nous avons tous profité de son service et de sa discrétion, à un ou plusieurs moments de nos vies et de nos balades urbaines. Par contre, en plus d’un objet poétique et sensible, le banc se révèle être un outil précieux au service de la requalification des espaces publics, et donc de la promotion de la qualité de vie urbaine.
Dans le cadre de l'aménagement du territoire, le banc public se révèle être un marqueur important du statut, de la structuration (spatiale et temporelle) et de la production publique de l’espace. Le sujet du banc public soulève des thématiques transversales à l'espace public, comme la mobilité piétonne ou la démocratisation des usages et des appropriations, mais également liées au renouvellement de l'action publique, et à la mise en scène du paysage urbain.
Il constitue une synecdoque de l'espace public et de ses qualités, ainsi qu'un miroir de la mise en scène de l'action politique sur et dans les espaces publics
De ce fait, l'objet « banc public » se retrouve au croisement de plusieurs considérations qui s'articulent autour de la domination discursive de la qualité urbaine, au sein de la fabrique urbaine durable.
Autour de ce simple objet se mobilisent plusieurs acteurs de la fabrique de la ville, mais également plusieurs problématiques que les villes rencontrent dans ce changement de régime urbanistique.
Nous allons tenter d'explorer ces considérations à l'aide du cas de la Ville de Genève.
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