| Résumé: |
Quelle place accordons-nous à l’enfant dans nos sociétés ? Celui-ci est-il intégré dans les décisions constitutives de son quotidien et de son espace ? C’est par le prisme de l’urbanisme participatif que ce travail cherche à approfondir et à donner des éléments de réponses à ces interrogations. Il convient de questionner les territoires urbains de l’enfant matérialisés actuellement principalement par les places de jeux. Ces espaces réservés pour eux, seuls signes du ludique dans la trame des espaces publics, sont-ils toutefois suffisants pour répondre aux critères d’une ville inclusive de qualité et pour considérer l’enfant comme un acteur de la cité ? L’enfant ne doit pas être perçu comme un adulte miniature : il convient de prendre en compte ses besoins et ses savoirs propres et de les intégrer dans la réalisation de nos villes.
Ce travail cherche ainsi à redonner une place physique à l’enfant au sein de l’espace public mais également symbolique via des processus de participation à la conception de ce dernier, au travers d’une étude de cas lausannoise. Un état de l’existant concernant l’insertion de l’enfant, de la participation et du jeu au sein des documents officiels et de la politique de la ville ainsi qu’au sein de ses projets urbanistiques actuels ouvre la réflexion sur le terrain d’étude. Le résultat de cette analyse discursive découle sur le programme stratégique de la ville par le jeu, qui est adossé au contexte lausannois et discuté avec des professionnels, experts dans différents domaines de l’urbain. |
Mémoire [16 Mo]