| Résumé: |
Les villes sont constituées de strates issues d’époques différentes qui laissent des traces exprimant des conceptions plurielles de concevoir la ville. Des cathédrales, des remparts, des avenues, sont autant de témoins de période variées. Les passages souterrains en sont aussi un exemple. Issus de la période moderniste, ils traduisent une volonté de séparation entre les flux piétons et motorisés. Cette pratique est cependant aujourd’hui dépassée. Qu’advient-il alors de ces espaces souterrains dédiés aux piétons ? Objets hérités, ils sont peu attractifs et délaissés au fur et à mesure par les itinéraires piétonniers. Or, les connexions et les passages – de tous types – sont en fait des éléments importants dans une ville afin de pouvoir connecter les lieux. Ce travail cherche ainsi à comprendre s’il est possible de revaloriser les passages souterrains afin de leur (re)donner une place dans les trajectoires piétonnes de la ville. Pour ce faire, c’est dans le champ de l’urbanisme durable que ce travail cherche des réponses. Au travers d’une étude de cas lausannoise – le passage Chêne à la place Saint-François – et grâce à une méthodologie exploratoire nouvelle, les résultats permettent de mettre en lumière des leviers d’actions à solliciter pour engager une transformation des passages souterrains afin qu’ils puissent acquérir des qualités d’ambiances et urbaines, composantes d’un espace de vie de qualité selon l’urbanisme durable. |
Mémoire [33 Mo]