Résumé: |
Les années 70 laissent entrevoir de nouveaux paysages urbains façonnés par la désindustrialisation et par les friches urbaines, des anciens sites industriels ayant stoppé leurs activités. Mais l’expansion urbaine va rapidement faire de ces friches des lieux dignes d’intérêt pour les villes et les propriétaires, mais également pour le milieu de la culture qui va, de manière légale ou non, s’y installer pour y produire une culture, la plupart du temps alternative. La culture va peu à peu devenir un enjeu urbain à travers son institutionnalisation. Dans ce cadre, ce travail s’intéresse plus particulièrement à la Coupole de Bienne, centre culturel alternatif et autogéré qui perdure depuis des années dans un milieu urbain en pleine mutation, à travers la transformation du quartier de l’Esplanade. Ce travail a permis, sur la base d’une analyse documentaire, de divers entretiens effectués et d’un travail de terrain, d’identifier diverses symboliques attribuées à ce lieu, comme l’autogestion, la culture alternative ou encore l’esthétique, ainsi que ses relations avec l’État, lui permettant ainsi d’entamer un processus de pérennisation dans le paysage urbain biennois. Cette nouvelle position dans le centre urbain de l’Esplanade représente un défi pour la Coupole dans le maintien d’une culture off et l’avenir confirmera ce processus lorsque la Coupole reprendra son activité au sein de son nouveau quartier. |