Résumé: |
L’enjeu de la nature en ville relève de multiples facettes, et un moyen efficace pour le maintien et le développement de la biodiversité en ville se retrouve en une gestion différenciée et écologique des espaces végétalisés présents dans le milieu urbain. Cette nouvelle forme de gestion est issue d’initiatives de municipalités qui l’ont adoptée aux cours des années 1980 et 1990, et qui ont développées ses méthodes et pratiques de mise en œuvre jusqu’à aujourd’hui. L’effort fournis sur ces surfaces publiques concoure à une plus grande durabilité de l’espace urbain, en permettant notamment une diversification des espèces animales et végétales présentes. Cependant, cette gestion devra à terme également intégré, à terme, l’ensemble des surfaces vertes des villes, et le potentiel de qualification écologique des espaces privés semble pour le moins important. Ainsi, ce travail cherche quelque peu à comprendre quelles sont les stratégies pour mobiliser des acteurs extérieurs à ses services – « traditionnels » dépositaire de cette forme de gestion – à travers notamment une étude de cas du travail de la Fondation Nature & Economie, qui cherche à promouvoir la nature sur les sites d’institutions et d’entreprises. Parallèlement, une seconde étude de cas s’intéresse à comprendre comment une gestion écologique a émergée et est mise en œuvre aujourd’hui sur une institution certifiée, soit l’université de Lausanne sur son site de Dorigny. |