| Résumé: |
Depuis plusieurs années, un transfert modal vers une mobilité plus douce est souhaité, afin de répondre, toujours plus, aux critères du développement durable. C’est pour ces raisons que la mobilité douce est en train de devenir toujours plus importante dans les politiques de gestions de mobilité, afin de rendre la ville toujours plus durable et attractive. Ce travail de recherche se focalise sur la mobilité piétonne, plus particulièrement sur la relation entre l’environnement construit ainsi que l’influence que ce dernier a sur la marche. Le périmètre d’étude est Bellinzona, et plus précisément sa gare CFF, qui a été prise comme point de départ de cette étude, alors qu’elle est en train de subir une grande transformation pour se préparer à l’arrivée d’AlpTransit. Depuis ce point, la gare ferroviaire, quatre itinéraires ont été établis. Ces derniers ont été choisis en raison de leur proximité à la gare. Chaque itinéraire est caractérisé par des spécificités qui lui sont propres (formation, travail, achats et loisirs). Pour évaluer ces itinéraires en termes de marchabilité, nous avons élaboré une grille d’évaluation composée de quatre thématiques et onze critères, qui a été appliquée par l’auteur au travers d’une observation directe. De plus, nous avons eu la possibilité de connaître les sentiments et les exigences des piétons grâce aux parcours commentés. Les résultats obtenus ont permis de réaliser un diagnostic de la situation actuelle pour chaque itinéraire, en mettant en évidence les forces et surtout les principales faiblesses de ces derniers. Cette démarche a permis de formuler des recommandations pour chaque itinéraire, avec pour but de rendre les itinéraires choisis plus sûrs et plus attractifs, ainsi qu’en renforçant la complémentarité entre transport public sur rail et la marche. |
Mémoire [150 Mo]