Mémoires de la Faculté des Géosciences et de l'Environnement

Cote: 682
Auteur: COCHAND Joanne
Année: Juillet 2007
Titre: La petite irrigation privée dans le sud Niger: potentiels et contraintes d'une dynamique locale: Le cas du Département de Gaya
Sous la direction de: Prof. Ronald Jaubert
Type: Mémoire de licence en géographie
Pages: 145
Complément: 8 pages d'annexes paginées
Fichier PDF: PDF  Mémoire [2.8 Mo]
Mots-clés: Niger / Gaya / agriculture / projet ANPIP / cultures / irrigation / irrigant / utilisation des ressources en eaux\r\n
Résumé: Face à l’'aridité marquée de son climat, la politique nationale agricole du Niger chercha, dès 1960, de nouvelles stratégies agricoles à même d'’améliorer la productivité partout où les conditions paraissent favorables. Cela permet d'’une part d'’assurer la sécurité alimentaire du pays et d'’autre part, de créer des sources de création de revenus. La région de Gaya (Sud Niger), abrite de nombreuses ressources en eau exploitables à des fins agricoles. Malgré le fait que les principales cultures de la région restent les cultures sous pluie (céréales), depuis quelques années déjà et sous l'’impulsion d'’un projet, de nouvelles techniques mécanisées (captage de l'’eau par motopompe) ont vu le jour, permettant aux exploitants ruraux de cultiver pendant la saison sèche. Un nouveau mode de valorisation de l’'espace apparaît basé lui sur des principes individualistes et privé d’'exploitation de la terre. Ces techniques agricoles ne sont malheureusement accessibles que pour une certaine catégorie d'’acteurs aux droits fonciers et sociaux les plus stables. Malgré le fait que cette région soit propice à l'’irrigation et à la commercialisation de la production (zone frontalière), cette pratique demande en effet, une capacité d'’investissement importante proportionnellement au salaire moyen en zone rurale ainsi qu’'une garantie de propriété foncière souvent inexistante dans un système encore régit par la coutume. La région assiste aujourd’'hui à une transformation ayant pour conséquence majeure d’'augmenter la pression sur la disponibilité et l’'accessibilité des ressources naturelles et d'’être de ce fait source de conflits.