L'éthique environnementale est un domaine de recherche en philosophie qui porte sur la question de savoir si, et le cas échéant, à quelles conditions des éléments de la nature (l'animal, le monde végétal, une population d'organismes, un écosystème, etc.) sont objets de considération morale. Je propose une cartographie de ce champ dans un livre intitulé Éthiques de la nature (2013).
L'épistémologie est une approche réflexive et critique du discours scientifique et de ses objets. Elle est en lien étroit avec trois autres champs de recherche sans toutefois s'identifier à eux: la philosophie des sciences, l'histoire des sciences et la sociologie des sciences.
En tant qu'épistémologie générale, elle porte sur les diverses formes et possibilités de connaissance. Dans un livre intitulé Le langage de l'intuition. Pour une épistémologie du singulier (1997) je me suis penché sur la question d'une connaissance possible de ce qui est individuel.
Après la phénoménologie qui a développé une méthode spécifique pour décrire les phénomènes psychiques, la conscience est devenue depuis plus de vingt ans un objet d'investigation pour une approche objective par les sciences naturelles. La philosophie de la conscience s'interroge de manière critique sur les conditions et les possibilités d'un tel projet.
La philosophie de l'art s'intéresse au statut particulier de l'oeuvre d'art. Dans un ouvrage paru en 2002, La métamorphose de l'art. Intuition et esthétique, je m'interroge sur l'oeuvre d'art envisagé comme un langage, éprouvé dans une expérience esthétique et dont l'enjeu est une transformation de soi du récipiendaire.