IGD

Institut de géographie et durabilité de l'Université de Lausanne
Projets de recherche


Nouvelle recherche


Réparation, maintenance et transition énergétique

Domaines de recherche Mondes urbains
Mot-clefs Réparation
Maintenance
Transition énergétique
CVC
Financement FNS
Durée Octobre 2017 - décembre 2021
Site Web http://wp.unil.ch/urbanrepair/info/description-du-projet/
Chercheuses / Chercheurs Ruegg Jean (Principal·e requérant·e du projet)
Loloum Tristan (Collaborateur·trice scientifique)
Fürst Moritz (Collaborateur·trice scientifique)
Bovet Alain (Collaborateur·trice scientifique)
Strebel Ignaz (Co-requérant·e du projet)

Un projet de recherche ethnographique à l'Institut de Géographie et Durabilité de l'Université de Lausanne qui examine :

• la réparation et la maintenance des infrastructures énergétiques de transition;
• les circonstances de ce travail;
• les implications sociales et spatiales de la réparation et de la maintenance.

Le projet examine les pratiques de travail liées au chauffage, à la ventilation et à la climatisation (CVC), et l'aborde comme un aspect peu étudié mais central de la transition des infrastructures et du changement social. Il s'agira d'étudier les interventions de routine et d'urgence des techniciens et les interactions qu'ils effectueront avec des usagers, habitants, propriétaires, collègues de travail, spécialistes etc. Comment les ouvriers de fournisseurs complet de Facility Service et d'entreprises spécialisé en CVC répondent ils aux demandes en termes de chaleur, de fraîcheur et de qualité de vie auxquelles ils sont confrontés durant leur travail, et quels sont les acteurs qui émettent ces demandes ? Comment les problèmes sont-ils résolus et quels ajustements techniques sont-ils mis en place? Quelle est enfin la contribution de la réparation et de la maintenance à la cohésion des infrastructures et de nos paysages urbains?

Ce projet de recherche présente un intérêt pour l'industrie et la politique, et plus particulièrement pour les acteurs suivants:

– Les décideurs, qui privilégient les technologies efficientes sur le plan énergétique, mais ne sont pas pleinement conscients des charges qu'elles représentent pour les entreprises.
– Les entreprises de service, qui doivent ajuster leurs procédures de travail à de nouvelles technologies et à de nouvelles exigences
– Les associations professionnelles, qui suivent de près l'évolution des conditions de travail et de l'organisation du travail
– Les designers et planificateurs, qui sont convaincus du potentiel de créativité que recèle la réparation
– Les consommateurs, qui souhaitent réparer plutôt que jeter
– Les chercheurs, qui aimeraient en savoir plus sur les conséquences de la maintenance et de la réparation, ainsi que sur leur contribution à l'ensemble de la société