Doctorante FNS en géographie humaine depuis novembre 2018, mes intérêts de recherche sont à la croisée des questions urbaines et environnementales.
Domaines de spécialisation
Parcours & recherches
De 2014 à 2016, j'ai suivi une formation interdisciplinaire au sein du master « Territoires, Espaces, Sociétés » de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS), durant laquelle j'ai étudié une controverse autour de la notion de développement urbain durable à partir du cas d'études des Lentillères à Dijon : un conflit d'aménagement entre un projet d'éco-quartier et un collectif de militant·e·s qui, pour s'opposer à l'urbanisation de la friche, l'occupent depuis 10 ans.
Dans le cadre de missions, j'ai participé au projet Mischar sur la renaturation d'une friche industrielle contaminée dans le Nord de la France, puis j'ai travaillé sur la relation entre le nourrissage des pigeons et les infestations de rats dans les espaces verts parisiens au sein du Département Faune et Action de Salubrité de la Ville de Paris.
Actuellement engagée au sein du projet de recherche FNS « Quand l'écologie entre en ville » (2018-2022), j'effectue une thèse sur l'émergence et le développement de la question urbaine en écologie dans le contexte Suisse, codirigée par Joëlle Salomon Cavin et Céline Granjou. A partir d'une approche géographique de la pratique scientifique qui considère la production des connaissances écologiques comme des processus « spatio-épistémiques » historiquement situés et constitutifs de ces espaces, ma recherche s'articule autour de deux axes de questionnements :
Activité universitaire